Musée Carnavalet 11/05/2022

Au 23 rue de Sévigné, l’hôtel des Ligneris (dit Carnavalet) est, avec la cour carrée du Louvre, l’un des rares témoins de l’architecture de l’époque Renaissance à Paris. Construit au milieu du 16e siècle (1548-1560) pour Jacques des Ligneris, président au parlement de Paris, il s’agit de l’un des hôtels particuliers du Marais les plus anciens de Paris. Sur proposition du préfet Haussmann, à l’époque des Grands Travaux de Paris (1853-1870), l’hôtel est acheté par la Ville de Paris en 1866, pour en faire le Musée historique de la capitale.
L'hôtel particulier d'origine a été construit à partir de 1548. Il est attribué à l'architecte Pierre Lescot.
Les quatre bas-reliefs du corps de logis principal, au fond, représentent les saisons sont l'oeuvre du sculpteur Jean Goujon.
La statue de Louis XIV destinée à l'hôtel de ville a été réalisée par le sculpteur Antoine Coysevos en 1689 et installée au milieu de la cour d'honneur en 1890.
A droite, se trouvaient les écuries
La première salle des enseignes du musée a été inaugurée le 4 juillet 1914. Elle évoque une rue parisienne au XVIIIe siècle.
La majorité des enseignes provient de la rive droite de la Seine, où l'activiré marchande était plus largement implantée.
L'enseigne placée en devanture d'un commerce avait pour fonction de le signaler et de faciliter le repérage dans la ville, à une époque où les adresses…
A la sirène.
XVIIIeme siècle.+
Au chat noir.
Enseigne de marchand de soieries, fin du XIXeme siècle.
Au petit lion
Il s'agit peut-être de l'enseigne d'un cabaret du XVIIIe siècle, en fonte de fer avec rehauts de peinture
Au griffon.
Enseigne de marchand de meubles.
A l'Orme Saint-Gervais Enseigne du taillandier-quicailler Dherbecourt, en bois-peint, zinc et métal, du XVIIIe siècle. Elle conserve le souvenir d'un arbre de…
Plaque de rue
Aux deux clés croisées
Enseigne de serrurier en fer forgé avec rehauts d'or, du XVIIIe siècle.
Au petit Suisse
Enseigne de marchand de vins
XIXe siècle
La régie des droits réunis
Enseigne d'un bureau de tabac après 1811